Comment réduire l’anxiété et améliorer le bien-être du bouledogue français?

Tout repose sur la gestion des émotions et une meilleure alimentation

Quand on parle du bouledogue français, comme pour de nombreuses autres races, on se concentre presque toujours sur les aspects positifs ou les plus agréables de ces animaux : niveau de sociabilité, obéissance, attrait physique, etc. En ce sens, le bouledogue français sort du lot sans aucun doute, car c’est un chien amical, affectueux, loyal et craquant.

Toutefois, pour mieux prendre soin de notre chien et garantir son bien-être, nous devons également prendre en compte d’autres questions telles que celles qui découlent des processus d’élevage et de sélection incorrects qui, au fil des années, ont modifié les races et créé diverses complications sur leur santé et leur caractère. Dans le cas du bouledogue français, il s’agit des problèmes respiratoires habituels des races brachycéphales, de pathologies liées à la peau et au poil, de l’anxiété, etc.

Bon nombre des problèmes physiques dont souffrent souvent les bouledogues français peuvent nécessiter une intervention ou des contrôles vétérinaires réguliers, mais il y a deux aspects fondamentaux sur lesquels nous pouvons commencer à travailler nous-mêmes : la gestion des émotions et la nutrition.

Ces deux aspects sont d’ailleurs beaucoup plus interconnectés que nous ne pourrions l’imaginer.

Comment maîtriser les émotions de notre chien

Tout d’abord, nous devons apprendre à ignorer toutes les demandes que notre chien nous adresse spontanément.

Cet excès de demandes et ce besoin d’attention constante, génèrent un niveau élevé d’anxiété et de nervosité qui, si nous ne le maîtrisons pas, peut finir par l’affecter sur le plan physique et mental. Immunodéficience, troubles digestifs, problèmes de peau et de pelage… La nervosité permanente est un problème grave qui a beaucoup à voir avec la façon dont nous traitons le chien.

Les chiens sont constamment en demande : ils cherchent l’attention, de l’affection et veulent jouer. Nous devons garder à l’esprit que si nous ne les gérons pas correctement, nous finirons par générer chez le chien un attachement excessif. Autrement dit, un chien dépendant qui vivra avec un excès d’anxiété considérable tant dans les moments où nous lui prêtons attention, que dans les moments où nous devrions l’ignorer.

Il est conseillé de n’interagir avec le chien que lorsqu’il est calme. De cette façon, c’est nous qui maîtriserons les interactions, pas lui. C’est sur cette base que nous devons construire notre relation avec le chien, afin de pouvoir rompre progressivement sa dépendance à notre égard. Ainsi, avec patience, nous pouvons lui apprendre à mieux gérer ses émotions.